- Histoire du Domaine de l'Ile aux Dâmes -
3 juillet 1950 :
L’Hebdomadaire 𝘌𝘭𝘭𝘦 orne sa couverture d’une photographie de mode prise à la piscine du Pecq.
𝗘𝗻 𝗶𝗹𝗹𝘂𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : la Une du magazine 𝘌𝘭𝘭𝘦.
Cette image sert d’accroche pour un article du journaliste bien nommé Claude Auzaguet, dans lequel il détaille la mode féminine et évoque les nageuses qui n’ont pas laissé de trace dans l’histoire des championnats de natation. 💬
Dans son édition du 3 juillet 1950, en page 11, le magazine commente :
"𝘊𝘭𝘢𝘶𝘥𝘦 𝘔𝘰𝘵𝘵𝘦𝘵 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘱𝘢𝘭𝘦𝘵𝘰𝘵𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘻 𝘳𝘦𝘯𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦́𝘴, 𝘷𝘰𝘶𝘴, 𝘴𝘶𝘳 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘢𝘨𝘯𝘪𝘦 𝘥𝘦 𝘎𝘪𝘨𝘪. 𝘊𝘭𝘢𝘶𝘥𝘦 𝘴’𝘦𝘯𝘵𝘳𝘢𝘪̂𝘯𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘱𝘪𝘴𝘤𝘪𝘯𝘦 𝘥𝘶 𝘗𝘦𝘤𝘲 𝘦𝘯 𝘷𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘢𝘮𝘱𝘪𝘰𝘯𝘯𝘢𝘵𝘴 𝘯𝘢𝘶𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘊𝘢𝘯𝘯𝘦𝘴. 𝘌𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘯𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘱𝘢𝘭𝘦𝘵𝘰𝘵-𝘷𝘢𝘤𝘢𝘯𝘤𝘦𝘴. 𝘎𝘪𝘨𝘪 𝘭'𝘢 𝘤𝘩𝘰𝘪𝘴𝘪 𝘣𝘭𝘦𝘶 𝘷𝘪𝘧 𝘦𝘵 𝘊𝘭𝘢𝘶𝘥𝘦 𝘳𝘢𝘺𝘦́ 𝘳𝘰𝘶𝘨𝘦 𝘦𝘵 𝘣𝘭𝘢𝘯𝘤. 𝘐𝘭𝘴 𝘰𝘯𝘵 𝘭𝘢 𝘮𝘦̂𝘮𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘣𝘰𝘳𝘥𝘦́𝘴 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘪𝘤𝘰𝘵 𝘣𝘭𝘢𝘯𝘤. 𝘊𝘩𝘦𝘷𝘢𝘭𝘪𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘢 𝘱𝘩𝘰𝘵𝘰𝘨𝘳𝘢𝘱𝘩𝘪𝘦́𝘴". ℹ️
Anecdote proposée par l’AS.C.A.L.A.
Vincent Pommarede +33 6 77 48 69 73
Le domaine de l'Ile aux Dames, une "Escale, un placement"
Pour en rêver encore un peu, même si on en est presque nostalgique, voici une publicité de notre résidence retrouvée dans la revue Icare (syndicat national des pilotes de lignes).
A votre lecture !
Merci à l'Ascala pour sa contribution à notre Blog. 🎗
Association Culturelle, Artistique, Littéraire Alpicoise - Cercle historique alpicois - Mise en valeur de l’histoire et du patrimoine de notre ville - Conférences et expositions.
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Cette rubrique de votre blog a pour objet de retracer l'histoire de l'île aux Dames.
Nous y mettrons des photos de ce qu'était l'île aux Dames avant et après la construction du domaine.
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A l’origine, l’île aux Dames s’appelait "Île des Dames" comme l’atteste l’extrait de la carte des chasses "levée et dressée" de 1764 à 1773 (photo n°1).
Le petit village d’Aupec (*) doit son essor grâce à la présence de la Seine et aux nombreux marchands qui débarquent leurs marchandises au "Port au Pecq" (photo n°2 – Plan du village "Le port au Pecq en 1787" ) afin de les acheminer par chariot jusqu’à Paris et éviter ainsi des droits de péage importants. Une carte de 1893 du service de navigation de la Seine (photo n°3) montre "L’île Corbière et l’île des Dames".
Le bras du Canada isole l'Île des Dames sur sa droite. Ce bras donnera plus tard son nom au quartier du Canada. Les péniches deviennent de plus en plus grandes avec un plus grand tirant d'eau. La loi du 3 mai 1841 améliore la navigation sur la Seine par la création d'écluses et de chemins de halage. C'est ainsi qu'en 1842, le "Bras du Canada" fut comblé à ses deux bouts afin de créer un chemin de halage (photos n°4 et 5).
Ce ne fut que le 28 septembre 1931 qu'il a été déclaré stabilisé, reliant ainsi officiellement l'Île aux Dames à la rive droite de la Seine.
De 1933 à 1942, l’Île Corbière recevait beaucoup de Parisiens et habitants des environs désireux de se baigner dans la Seine durant l’été (photo n°6 à 10).
Il y avait alors une plage aménagée avec un plongeoir ainsi qu’un restaurant appelé « La Potinière » où était installée une piste de danse en plein air. Classée monument naturel en 1938, l’Île Corbière a été depuis rendue à la nature.
Elle était composée d’un bassin de 100 mètres de long avec une grande plage de sable, des plongeoirs, des tremplins, des jeux de plage et un bar-dancing (photos n°18 à 20). C’était la plus grande piscine d’eau douce d’Europe, elle était ouverte de mi-avril à mi-octobre jusqu’en 1962 où elle fut alors démolie pour la construction de ce qui est devenu le Domaine de l’Île aux Dames.
Les premiers résidents reconnaîtront la plaquette promotionnelle du Domaine de l'île aux dames, éditée par le promoteur de l'époque (photos n°21 à 23).
Nous pouvions y lire le commentaire suivant: "Monsieur, Madame, ne dites pas si j'avais du temps, je ferais du sport, ne dites pas j'aimerais vivre à la campagne mais c'est perdre nos amis, Le Domaine de l'île aux dames, vos enfants y vivront mieux et vos amis vous y suivront. Le Domaine de l'île aux dames est situé à 20 minutes de la gare St Lazare ... et bientôt à 11 minutes de l'opéra par le métro (1969). Une réalisation pas comme les autres... Vous pourrez y concilier vos occupations de citadins avec la vie calme et relaxante de la campagne. Des appartements avec le confort de la ville mais le calme de l'eau et de la forêt. Tous les commerces à deux pas et des établissements d'enseignement tout voisins mais, dans votre résidence, une piscine olympique, un centre multisports et un sauna. A 20 minutes de votre bureau monsieur, ou de vos amies, madame et trois golfs dans un rayon de 5 km, un club de voile chez vous. Dans la banlieue la plus élégante de Paris, des appartements de grand luxe, à des prix très étudiés. Un nouveau mode de vie et le meilleur des placements." Les premiers appartements ont été livrés en 1967 (photo n°24).
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Pour conclure cette rubrique, vous trouverez quelques photographies complémentaires du Pecq et du Domaine de l’Île aux Dames dans l'onglet "Cartes Postales".
Le Pecq, autrefois Aupec, en latin Alpicum ou Alpecum, était déjà connu au milieu et même au commencement du VII siècle. L’auteur de « La vie de St Erembert, évêque de Toulouse, décédé vers 670 , dit que le lieu « Villioli Curtis » était voisin d’une terre fiscale nommée Alpicum, située sur la Seine, dans le Pincerais....
Si vous désirez avoir plus d’informations sur l'origine de la ville du Pecq : http://books.google.fr/books?id=WVUoAAAAYAAJ&pg=PA447&lpg=PA447&dq=alpicum&source=bl&ots=4txtrEzV8d&sig=5SkkMq4eOhJlMv3U75lxUnY-eLM&hl=en&sa=X&ei=6lK9U8XoA6_Z0QWbwIHICA&ved=0CC4Q6AEwAQ#v=onepage&q=alpicum&f=false
A vous maintenant de continuer à faire vivre cette rubrique !
Vous possédez des documents, des photos anciennes ou récentes de l’Île aux Dames et du domaine, envoyez les nous afin de les publier sur le blog.
Nos remerciements à Hélène Duverger, André et Martine Liberge, Georges Melin, Josette Perret, Marie-Elisabeth Perricourt, Michel Pesneau, Hélène Samier-Durand, Jacques Sfiligoi , Jean-Paul et Marie-Jo Schlienger, Daniel Watelet pour leur contribution à la création de cette rubrique.
@Sources :
Le Pecq en cartes postales anciennes par Pierre Rannaud, Le Pecq Images d’autrefois et Le Pecq sur-Seine, mille ans d’histoire par l’Association Culturelle Artistique Littéraire Alpicoise, Historique et souvenirs du Pecq rive-droite par Henri Cholet et la mémoire collective de toutes et tous.